Les parieurs américains demandent à Obama de légaliser les jeux en ligne

Obama Obama

Barack Obama, le 44ème Président de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, a démarré son mandat le 20 Juin 2009. Et il est certain que le nouveau président américain a bien plus de problèmes à résoudre pendant cette période insoutenable de crise financière que celui du poker en ligne.

Cependant, cette question concerne des millions de joueurs anglo-saxons, hispaniques, noires et asiatiques résidant au sein d’un pays tout neuf. L’UIGEA (Unlawful Internet Gambling Enforcement Act) fut adoptée en 2006 durant l’administration de Georges W Bush : cet acte de loi interdit par ailleurs les flux et transactions financières émanées par des activités de jeux de poker en ligne. Les sites web de poker et les banques privées sont donc depuis longtemps la risée d’une politique moqueuse dans cet ancien eldorado des années 1950.

Cette loi intransigeante avait eu pour effet de mettre fin aux activités de jeux en ligne aux Etats-Unis. D’une manière plus générale, nombreuses furent les tentatives pour éliminer ce business au cours des trois années précédentes.

Cet ensemble de mesures a déjà eu quelques effets notables. On a notamment remarqué le nombre grandissant des salles de poker refusant la participation de joueurs résidant aux Etats-Unis.

Tel est le cas pour des services privés tels que Ongame, iPoker ou encore Pacific Poker (groupe 888). Le réflexe des salles de poker a naturellement été d’interdire l’accès à leurs salles à certains joueurs, évitant ainsi de payer des millions de dollars en dommages et intérêts.

Deuxièmement, le procès intenté contre le géant de l’industrie des jeux en ligne, Party Gaming, a soulevé la polémique : ce dernier fut très rapidement forcé de payer la somme exorbitante de 300 millions de dollars après être contraint d’avouer ses « crimes » devant le tribunal de New-York, il y a quelques temps de cela. Lors des deux années précédentes, FullTilt Poker et PokerStars ont quant à eux réussi à se faufiler en douceur sans pertes d’argent conséquentes, mais leur situation pourrait bien changer du jour au lendemain.

Des plaintes contre ces mesures accusées d’excessives par la population nord-américaine ont été postées sur le blog du président des Etats-Unis, Barack Obama.

En effet, des dizaines de millier de messages et de votes ont été publiés sur le blog présidentiel, demandant à ce que Barack Obama légalise l’activité des salles de poker en ligne ! Si une telle législation changeante venait à être adoptée, le bien-être à venir de l’industrie des jeux apporterait liberté et dynamisme à une économie qui aurait bien besoin d’un petit coup de fouet.

De manière surprenante, cela est devenu l’un des sujets les plus fiévreux de ces derniers mois, démontrant bel et bien que les américains sont à l’affût d’une liberté intégrale en termes de participation nominative et financière à des activités de jeu.

Par ailleurs, la « Poker Player Alliance », une organisation à but non lucratif défendant les intérêts des joueurs de poker, tente actuellement de faire pression sur le congrès américain. Son objectif final : prouver que le poker en ligne est une affaire sérieuse.

Obama a le pouvoir de donner une nouvelle valeur à cette loi, et peut clamer une décision officielle, contraire à celle adoptée par son prédécesseur.